Le projet de loi concernant l’application du double nom à l’enfant a été approuvé mardi par la Commission de la justice après un accord majoritaire. Ce dossier avait soulevé de nombreuses critiques et controverses. Aujourd’hui, le cdH compte rouvrir le débat en déposant un nouvel amendement concernant ce dossier, selon les déclarations de la députée « Catherine Fonck ». Suite à un entretien accordé à Bel-RTL, Catherine Fonck a déclaré que la loi accorde pour l’instant aux enfants de la première génération le choix entre quatre possibilités et qui sont le nom du père ou le nom de la mère ou celui du père en premier suivi de celui de la mère ou bien l’inverse.
Pour la deuxième génération, les choses seront encore plus compliquées avec la présentation de 10 possibilités. Ceci pourrait causer plusieurs conflits, pour ce, le cdH voudrait mettre en avant l’application d’une seule possibilité et qui serait le double nom père puis mère. Une imposition d’office du double nom évitera tout problème ou ambiguïté et permettra un équilibre assuré pour les deux. Selon Catherine Fonck, cette décision comblera non seulement la mère qui a également des droits sur l’enfant vu que c’est elle qui l’a porté, mais également pour le père qui aura sa place en premier.
Pour M. Fonck, le parti est conscient que cette loi n’est pas une question prioritaire, mais il faudrait savoir que le sujet avait suscité de nombreuses spéculations tout au long des derniers jours, chose qui les a poussé à proposer ce double nom fixe et d’office « père et mère ».
Plusieurs personnalités politiques et des citoyens Belges ont critiqué cette démarche jugé interférer dans la liberté des choix, mais pour M. Fonck elle assure un avenir simple et sans soucis aux enfants des autres générations, selon les propos de la cheffe de groupe cdH à la Chambre à nos confrères de Bel RTL.
