Le sénat a approuvé ce jeudi, la loi sur le nom de l’enfant. 33 voix, 23 contre et 5 abstentions : Le vote a été mené par des socialistes, des écologistes et des libéraux francophones.
CDH, CD&V, N-VA, Vlaams Belang, ont voté contre le texte et pour le MR, la moitié du groupe s’est abstenu. Huub Broers, pour les nationalistes flamands, s’est abstenu, lui aussi.
Les parents pourront donc donner à leur enfant, soit le nom du père, soit le nom de la mère, soit les deux noms, et selon l’ordre souhaité.
S’ils ne sont pas d’accord, c’est alors le nom du père qui primera.
Le sujet a fait couler beaucoup d’encre, pour Christine Defraigne, cheffe de groupe, MR, qui dénonce un travail “révolver sur la tempe”. Pour Annemie Turtelboom c’est “un pas en avant”, pour Francis Delpérée, du CDH, “il est indigne de voter un texte aussi indigent”…
Annemie Turtelboom n’a pas manqué de rappeler que la Belgique était l’un des derniers pays Européens où la femme ne pouvait pas donner son nom à son enfant, lorsque la filiation est établie à l’égard des deux parents…
C’est désormais possible.