Jeudi, Jean-Marie Tinck, suspect dans l’affaire des tueries du Brabant, a retrouvé sa liberté après deux mois de détention. La décision de la libération de M. Tinck a été prise par la chambre des mises en accusation de Mons après avoir constaté que le dossier manquait de preuves et d’indices suffisants pour l’inculper.
Après sa sortie, Jean-Marie Tinck a assuré au micro de nos confrères de la RTBF que pour se faire remarquer, il a inventé divers mensonges dont sa soi-disant participation aux tueries du Brabant. M. Tinck, 68 ans, avait été interpellé après les faits et a été accusé de l’assassinat de 28 personnes, chose qu’il n’a pas fait, selon ses déclarations. Il a déclaré qu’il ne s’attendait pas à ce que ses mensonges se retournent contre lui et de cette façon. Il a ajouté qu’en voulant se faire accepter par les gens, il a inventé des mensonges dont un passé de militaire.
En voyant les gens lui prêter attention et s’intéresser à lui, il a commencé à s’engouffrer encore plus dans ce tourbillon infernal. Il a avoué avoir assassiné un homme dans le passé suite à une bagarre et avoue être un homme violent, mais il se décrit comme incapable d’accomplir des actes aussi violents comme ceux qui lui sont reprochés». Selon des informations de RTBF.
Lors de sa sortie de prison, M. Tinck n’a pas voulu faire de commentaire et son avocat Me Jean-Edmond Mairiaux, a parlé en son nom en déclarant que son client présentait ses excuses aux familles des victimes qui espéraient justice avec son arrestation. Me Mairiaux avait assuré lors d’un précédent point de presse « qu’il y avait plus d’éléments à la décharge de son client que d’éléments à charge ». Malgré la libération de M. Tinck, il reste inculpé dans les tueries du Brabant.