Les hôtels font de plus en plus appel à la sous-traitance, et résultat, les femmes de chambres se retrouvent souvent avec des contrat précaires et ou des cadences infernales.
Une table ronde a été conviée pour soulever ce problème, Philippe Close, (échevin du tourisme de Bruxelles) et Rudi Vervoort (ministre-président régional) ont écouté.
Comme ce témoignage de Cherifa Braham, femme de chambre depuis 15 ans à l’Hôtel Mercure, qui précise que son employeur est désormais une société de nettoyage sous-traitante, ce qui l’oblige à devoir faire dans un avenir proche 24 chambres en 6 heures, alors qu’actuellement c’est 17 chambres en 8 heures qu’elle doit réaliser, non sans peine…
Pour elle, non seulement la clientèle se pourra être totalement satisfaite, mais c’est de l’esclavage !
D’autres personnes présentes à la table ronde, dont parmi les responsables d’hôtels, certaines préfèrent le personnel fixe, sur le plan humain et social, et précise que les sociétés de sous-traitance ne sont pas toujours honnêtes, ainsi, d’un point de vue coût, l’hôtel ne réalise pas forcément de bénéfice … Les femmes de chambres sont plutôt soutenues dans leurs colères
Pour l’organisateur de cette table ronde, Christian Bouchat (FGTB), et selon les discours évoqués, l’avenir des femmes de chambres devrait être pris sérieusement en considération afin d’éviter les abus, et un autre débat devrait s’engager avec les syndicats et les directions d’hôtels dans un proche avenir …