Certes dissuasifs mais de façon éphémère, les policiers fictifs aux abord des routes, sont décrits ainsi par l’enquête menée actuellement par l’IBSR et la police de la zone de Zaventem.
Ces policiers fictifs étaient installés afin de faire respecter les limitations de vitesse. Il s’agit de silhouettes grandeur nature en 2D qui représentent un policier ou une voiture de police.
Des leurres placés notamment dans les zones limitées à 50 surtout aux abords des écoles, et qui remplacent les radars préventifs ou répressifs qui ne peuvent pas être prévus sur l’ensemble du réseau routier.
Pour l’IBSR et selon cette expérience menée, les policiers fictifs dissuadent c’est évident, le pourcentage d’automobilistes en infraction a diminué.
L’effet du dispositif est temporaire et dès le retrait des leurres, la vitesse augmente et les infractions repartent en hausse.
Ainsi si ce dispositif tend à être éphémère en matière de comportements il reste, selon l’IBSR, un bon moyen de faire baisser les infractions et aussi la vitesse, il faut savoir que la baisse de 1 km/h sur une zone à 50 fait diminuer le nombre de tués de 6 % et de blessés graves de 4 %.
Selon l’Institut, ce dispositif mérite toutefois d’être complété par la présence de véritables agents, et de radars préventifs ou automatiques.