L’association belge des Assets Managers (BEAMA) évoque la piste de revalorisation du plafond de l’épargne-pension.
La pension légale est insuffisante, et elle le sera de plus en plus, selon les déclarations de Myriam Vanneste, présidente de BEAMA : voilà pourquoi il y a tout intérêt de parler des seconds concernant l’assurance groupe et du troisième pilier concernant l’épargne-pension.
2,8 millions de belges, à fin 2013, avaient une épargne-pension, soit 62 % de la population active, le coup de pouce fiscal est non négligeable puisqu’il permet aux contribuables de récupérer 30 % des sommes investies, pour l’année 2014, ce troisième pilier permet d’investir 980 euros maximum. BEAMA plaide encore plus d’efforts, et pour cela plaide l’augmentation du plafond.
D’autres pistes sont abordées, comme celle de proposer aussi des produits divers, comme des fonds qui dépasseraient la limite légale actuellement fixée à 75 % d’actions, ou envisager un saut d’index vers ce troisième pilier, pour l’année précédente ce sont les 60, 65 ans qui ont investis en moyenne 700 euros, alors que les moins de 30 ans, eux ont investis 580 euros en moyenne.
Il est donc souhaité que la majorité des personnes investissent ce qu’ils peuvent, mais le fasse le plus tôt possible par le biais d’un compte épargne-pension. La force de BEAMA est de rappeler la bonne tenue des fonds épargne-pension sur le long terme, comparé à un produit d’assurance où les taux ne bénéficient pas de taux minimum garanti et dépendent donc du portefeuille et surtout de son évolution.