La N-VA venait tout récemment de dénoncer l’incapacité du gouvernement à réformer le pays et ce à travers la révision de la constitution.
Le premier ministre Elio Di Rupo, répond à sa façon, en adressant une feuille blanche illustrant selon lui, le bilan des Députés N-VA.
Pour Elio Di Rupo ce sujet prend des allures de débat électoral en prenant une tournure digne du “Moyen-Age” dans l’affrontement communautaire de deux groupes qui se disent pourtant homogènes…Comme si une de ces communautés devait dominer l’autre…
Récemment, le vice-président des nationaliste, Ben Weyts, dénonçait l’incapacité de la minorité flamande à réformer le pays face au “Diktat” francophone. Elio Di Rupo tente de démonter l’argument rappelant les 47 modifications constitutionnelles mises en oeuvre pour la sixième réforme de l’Etat.
Il demande entre autre quel est le blocage francophone ?
Il remet en cause la campagne menée par le N-VA sur le mode “durven veranderen” auquel l’électorat à répondu et sur lequel la N-VA n’a strictement rien fait…
Dénoncer un non changement et annoncer le futur changement est selon lui, la tactique de la N-VA…
Enfin le premier ministre s’est illustré avec cette phrase de Sacha Guitry :
« vous savez comment cela se passe, vous savez où cela se passe, mais vous ne pouvez pas le faire vous-mêmes »
Ben Weyts a rétorqué, pour prétendre à son adversaire qu’il avait réussi à imposer le modèle PS, sans changement comparable aux pays voisins, avec une réforme de l’Etat chère et inefficace, rappelant la hausse des dépenses publiques et de la fiscalité…
Une partie de ping-pong s’est ensuite déroulée, une chose est certaine, le 25 mai sera l’heure du choix…