Selon une étude de l’institut de Santé Publique, le dépistage du cancer du col de l’utérus pourrait se faire à domicile avec un frottis effectué qui serait similaire qu’un frottis réalisé par un gynécologue, ce type de dépistages existent déjà pour d’autres cancers. Les cancers du col de l’utérus sont souvent causés par un virus du nom de papillomavirus humain (HPV), qui disparait des fois spontanément provoquant des lésions dont on peut se dépister grâce à un frottis.
Dans une étude de l’institut scientifique de santé publique publié Mardi a prouvé qu’un type de test HPV peut être appliqué sur des échantillons prélevés par la femme elle-même sans avoir à consulter un gynécologue, et ce test constitue un dépistage efficace selon l’épidémiologiste auteur de l’étude Marc Arbyn en poursuivant que la femme prélève le matériel et l’envoie dans un labo pour des examens.
Un sondage a annoncé qu’un pourcentage considérable de femmes ne se soumettent pas au dépistage, raison pour laquelle on met à leur disposition un kit de prélèvement pour les encourager à effectuer elle-même leur frottis. Toujours selon Marc Arbyn, un politique de sensibilisation est nécessaire, soit par l’envoie du kit à domicile, soit par une invitation de se procurer le kit à la pharmacie.
Ceci est une méthode utilisée pour le dépistage du cancer du colon, on invite les wallons de plus de 50 ans à se procurer le kit chez leur généraliste, et de renvoyer leur échantillon par enveloppe scellé à un centre de dépistage du cancer. Concernant le cancer de l’utérus, les pays bas ont franchi un grand pas en envoyant des invitations à se faire diagnostiquer tous les 5 ans à toutes les femmes de 30 à 60 ans.