Lucas, 16 ans, avait été admis à l’hôpital Notre-Dame de Grâce de Gosselies en avril 2008 alors qu’il souffrait à l’abdomen. Il avait été accueilli à l’hôpital et après examens pratiqués par un médecin, il avait été mis sous surveillance d’une infirmière expérimentée. Son état, avait empiré quelques heures après sa consultation par un médecin et le matin son coeur a lâché. Les médecins urgentistes n’avaient pas réussi à le réanimer.
Le médecin de Charleroi avait été mis hors de cause ce qui n’avait pas été le cas de l’infirmière. Cette Dernière est donc poursuivie pour homicide involontaire par défaut de prévoyance ou précaution.
Les arguments de la défense sur une possibilité du syndrome de Munchhausen et la thèse de l’empoisonnement ont été rejetés formellement par l’avocat de la partie adverse.
Lundi, l’affaire se poursuivait au Tribunal et le médecin légiste M. Duverger était entendu. Il a rappelé que des décès sont parfois imprévisibles dans un hôpital, et selon lui, dans cette affaire ce qui semble anormal c’est surtout l’absence du corps médical.
Les suites de cette terrible affaire se poursuivront jusqu’en mars 2015, actuellement seule l’infirmière est poursuivie dans ce dossier.