Pour le Het Laatste Nieuws, le quotidien le plus vendu en Flandre, il est inconcevable que le CDH « parti de rien du tout qui rétrécit à chaque lavage », n’y arrive jamais malgré toutes les actions menées à la hauteur de la N-VA. Pour l’éditorialiste : « Si 2010 a été une torture pour la Belgique, 2014 s’annonce encore meilleure ».
Pour De Standaard, le non brutal du refus de négociation du CDH n’était pas prévu et le quotidien ne croit plus en cette coalition qu’il juge « risquée et kamikaze » et aux chances d’une tripartite classique entre « socialistes, libéraux, chrétiens-démocrates ».
De Morgen écrit clairement que Bart de Wever n’a pas convaincu le CDH qui pense qu’un groupe de brebis gâleuses ou de loups suspects persiste dans la N-VA. Pour l’éditorialiste Bart Eeckhout, le successeur de Bart De Wever ne pourra sans doute qu’être Elio Di Rupo.
Pour Le Soir, qui titre « Monsieur non », allusion au surnom de l’ex-présidente du CDH, Joëlle Milquet, en 2007, qui avait refusé la coalition « orange bleue », l’éditorialiste Béatrice Delvaux, la N-VA récolte aussi ce qu’elle a semé à savoir : la méfiance.
La Libre estime tout simplement que ce refus du CDH met le Roi dans l’embarras et juge ce refus de curieux et de risqué. Selon lui, la base de discussion qui aurait du être n’a pas eu lieu, en conclusion et selon le journal, la crise devrait donc perdurer.