Comme pour le vote, c’est en fauteuil roulant avec une voix presque inaudible et une allocution des plus courtes, que le serment du président algérien a été prononcé.
Abdelaziz Bouteflika, réelu le 17 avril dernier, pour un quatrième mandat, est apparu vêtu d’un costume trois pièces bleu, agrémenté d’une cravate rouge, tassé dans son fauteuil, la main droite sur le Coran, a répété d’une voix très faible, le serment lu par le président de la cour suprême Slimane Boudi.
Les polémiques quant à la véritable possibilité pour cet homme de diriger le pays vont sans doute encore se faire entendre.