Le pays est dans l’impasse politique, les troubles persistent et afin de rétablir l’ordre public, l’armée impose la loi martiale.
La Thaïlande est, à l’heure locale depuis trois heures du matin à Bangkok sous le coup de l’état d’urgence. Les tensions ne faiblissent pas, et les militaires n’ont pas informé le pouvoir en place et provisoire…
Ce gouvernement provisoire est formé des partisans de l’ancienne première ministre Yingluck Shinawatra la sœur de l’ex-chef de gouvernement contesté Thaksin Shinawatra.
Depuis le mois de novembre, 28 morts déjà, le général Prayuth Chan-ocha, prétends que désormais la sécurité du pays relève de ses hommes pour mettre un terme à ces affrontements.
Ainsi, les revendications de l’armée sont l’arrêt des activités des militants politiques et la continuation de la vie normale pour le public.
La mise en place de la loi martiale vise donc à faire cesser ce conflit entre les chemises jaunes, et chemises rouges, qui dure depuis huit ans déjà.
Les chemises jaunes sont les membres de la classe moyenne et les notables royalistes de Bangkok, les chemises rouges sont les partisans de la famille Shinawatra.
D’autre part, l’armée stipule l’interdiction de diffusion de toutes informations ou de photos, elle se positionne désormais dans de nombreux lieux stratégiques du pays.
18 coups d’états réussis et tentés depuis 1932 dans ce pays, le dernier est celui de 2006, pour le renversement de Thaksin Shinawatra.
Si l’armée jusqu’à présent était restée passible elle passe maintenant à l’action.
La communauté internationale réagit par Tokyo qui se dit «grandement inquiet», Washington estime que la loi martiale n’est que temporaire et rappelle que :
«Toutes les parties en présence doivent respecter les principes démocratiques, y compris la liberté d’expression»
