Un scandale sexuel oblige le parquet de Bruxelles à lancer une enquête au collège Saint-Michel de Bruxelles. Dans cette affaire, le fils d’un ministre fédéral est impliqué.
L’adolescent et quatre autres de ses amis ont eu des relations sexuelles avec une adolescente au sein de l’établissement. Tout cela compte dans un attentat à la pudeur, et les faits remontent au 24 janvier dernier…
Aucune plainte n’a été déposé par les parents de la jeune fille mineure, qui était consentante lors de faits. Le procureur souhaite ouvrir une enquête. Les cinq garçons, quant à eux, ont été renvoyés de l’établissement.
Le ministre fédéral concerné, puisque son fils compte parmi les adolescents renvoyés, avait vivement réagi à l’affaire, prétextant, qu’il s’agissait de bêtises d’adolescents et que la jeune fille était connue pour être nymphomane et dérangée en ajoutant que c’était elle qui était venue chercher les adolescents. Pour lui, la décision de suspension du collège est discriminatoire.
Pour les journaux, en général, le ministre a tout de même minimisé au maximum la responsabilité des garçons reportant toute la faute sur la jeune fille, ce qui n’est pas très logique non plus…Ce discours pourrait d’ailleurs être considéré comme tentative d’influence de la justice.
Le mot d’ordre pour l’ensemble des concernés, et pour le collège est le silence absolu.
Les noms des concernés sont connus, mais comme ce sont des mineurs, l’identification pour les rédactions n’est pas permise.