5624 personnes ont fait l’objet d’une enquête, baptisée “Beyond The Box” et menée par les Universités d’Anvers et de Saint-Louis. Cette étude avait pour objectif d’étudier les raisons des comportements homophobes, sexistes et transphobes.
Les personnes interrogées ont entre 16 ans et plus et elles sont issues des trois régions de la Belgique.
Les résultats révèlent que 43,7 % des hommes pensent que certaines personnes ne sont pas égales à d’autres, contre 28,1 % pour l’avis des femmes.
Le niveau de formation, la dominance sociale et la représentation des genres d’une personne sont des critères qui déterminent la prédisposition du sexisme…
En présence d’hommes efféminés, 20 % des hommes prétendent être mal à l’aise contre 5,5 % de femmes. En présence de femmes masculines, 15 % des hommes disent être mal à l’aise contre 7 % chez les femmes.
Pour les 16 à 26 ans, parmi les groupes sociaux les moins tolérants, viennent des milieux avec convictions religieuses et issus d’un environnement pauvre en diversité sociale.
Patrick Charlier, Directeur du centre pour l’égalité des chances, avoue que les résultats sont alarmants et notamment auprès des jeunes qui prétendent accepter les différences alors que leurs comportements prouvent le contraire.
Pour M. De Lille, secrétaire d’état Bruxellois, il est primordial d’identifier les facteurs qui sont à l’origine de ces comportements pour pouvoir les combattre.
Pour Michel Pasteel, Directeur de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, la mixité sociale est une réponse au problème, la diversité renfonce la tolérance, et toutes différences dans les normes conduisent à une peur de l’autre…